Champs d'application

La Méthode Tomatis permet par une stimulation cérébrale auditive d'agir sur les capacités cognitives, émotionnelles, linguistiques et motrices.

 La stimulation cérébrale auditive est une discipline fondée par le Pr. Tomatis, Docteur en oto-rhino-laryngologie, spécialiste des troubles de l'audition et du langage. Ses importants travaux mettent en évidence qu'il est possible de stimuler précisément certaines zones du cerveau par le biais de stimulation sonores.

Le Pr. Tomatis a mis en évidence qu'il est nécessaire pour que les progrès arrivent que le cerveau soit prêt à collaborer et à recevoir de nouvelles informations.

 Pour les difficultés de lecture et d'orthographe, dyslexie, dyscalculie, la méthode Tomatis permet de réaliser un travail complémentaire à la rééducation orthophonique en stimulant les muscles de l'oreille et le cerveau grâce à des séances d'écoute spécifiques. L’objectif est de les aider progressivement à mieux analyser les messages sonores, à favoriser de nouvelles connexions entre les neurones impliqués dans le décodage et l'analyse des sons.

En améliorant leur perception et en leur donnant une meilleure capacité d'écoute, la méthode Tomatis aide les enfants concernés à développer des stratégies de compensation face aux troubles de l'apprentissage et du langage. 


Par cette stimulation du cerveau et en facilitant les connexions entre les deux hémisphères, la méthode Tomatis réduit considérablement les difficultés d’apprentissage, renforce la concentration et la mémoire en stimulant le cerveau et facilitant les apprentissage.


La méthode Tomatis est utilisée pour tous les troubles de l'attention, hyperactivité (TDAH) et trouble déficit de l’attention (TDA), TSA, troubles neurologiques.


Le système de régulation des sons par l’oreille moyenne peut être défectueux et ne pas permettre de « tendre l’oreille » afin de se mettre à écouter. L’enfant ne peut alors pas concentrer son attention sur la voix de son professeur ou de ses parents, car il est sans cesse distrait par les bruits ambiants que son oreille ne sait pas filtrer et mettre de côté.

La méthode Tomatis permet de calmer le système nerveux et permet de renforcer l'attention et la concentration.


La thérapie Tomatis permet un apaisement de l'enfant et lui permet une ouverture au monde,  un meilleur équilibre sensoriel ainsi qu’une expression ajustée des émotions.


 L’oreille intervient dans le contrôle postural et le maintien de l’équilibre. La Méthode Tomatis par son action sur le vestibule, va agir sur la coordination et l’organisation des mouvements, la régulation du tonus musculaire et de l’équilibre, et également sur la motricité fine.



Troubles vestibulaires, perte d'équilibre


Les pathologies qui affectent les mécanismes de l’oreille interne  sont essentiellement liés à un défaut d'intégration vestibulaire au niveau de l'oreille interne.


Il ne faut toutefois pas isoler le cadre psychologique du trouble organique.


L'Audio-Psycho-Phonologie a une action globale, tant sur la stimulation de l'oreille interne que sur les processus de l'intégration neuro-psycho-sensorielle. 


Une des applications porte sur le vertige de Ménière (perte d'équilibre, surdité de perception, bourdonnements, nausée).



  

la méthode Tomatis agit entre autre sur le système limbique  et permet de travailler sur une meilleure régulation des émotions relative à l’anxiété et à l’hypersensibilité notamment.

Les personnes enfants et adultes HPI tirent un grand bénéfice de la méthode Tomatis notamment ce qui concerne la pensée en arborescence, en améliorant l'attention, l'organisation des idées, tout en optimisant leur créativité.

Le cerveau crée à chaque instant, tout au long de la vie de nouvelles connections synaptiques, et il est important de continuer à lui apporter suffisamment de stimulation pour garder intact ses capacités cognitives et d'adaptabilité.

Cette plasticité cérébrale profite pleinement de la méthode Tomatis qui va permettre au cerveau non seulement de lutter contre le déclin cognitif mais de retrouver le plein potentiel de ses capacités.

Une étude menée en 1988 à la demande de la CRAM de Franche Comté au sein du service de 

maternité de l'hôpital général de Vesoul (service du Dr Klopfenstein) a obtenu des résultats très 

concluants : elle a été menée sur 170 femmes enceintes réparties en 3 groupes (sans préparation, préparation traditionnelle, préparation psycho-sensorielle en Audio-Psycho-Phonologie) : les bébés dont les mères avaient suivi la préparation psychosensorielle avaient un poids à la naissance supérieur à la moyenne (+4%), et les scores Apgar étaient également meilleurs 

(récupération plus rapide et meilleure que les autres bébés).

Une deuxième étude a été menée sur toutes les naissances survenues au cours de l'année 1991 à 

l'hôpital Foch de Suresnes en région parisienne ; elle a démontré à nouveau le bénéfice de la 

préparation psycho-sensorielle selon le Pr. Tomatis, avec des résultats similaires.

Le phénomène de diminution de l’angoisse ou l’effet de relaxation obtenu grâce aux séances 

Tomatis a été étudié à l’aide de l’échelle d’anxiété d’Hamilton. Dans les deux maternités précitées, 

le taux d’anxiété a diminué significativement.

Norman Doidge, psychiatre et chercheur à l’université Columbia à New York, consacre un chapitre de son livre à la présentation des travaux d’Alfred Tomatis :


"Le cerveau humain est neuroplasique, ce qui signifie que ses circuits sont dynamiques et changent en réponse à l’activité et à l’expérience mentale. 


Les neurones du cerveau communiquent de plusieurs manières. La signalisation chimique par les neurotransmetteurs est l’un des nombreux « langages » du cerveau, et fonctionne souvent très localement, à des niveaux microscopiques. Un autre « langage » est celui de la signalisation électrique. Nos neurones produisent des modèles d’énergie électrique pour communiquer plus globalement,à travers de vastes étendues du cerveau. Ces modèles électriques constituent la lingua francadu cerveau, ou langage commun



Nos récepteurs sensorifs (tels que la rétine dans l’œil, la cochlée dans l’oreille ou les récepteurs de chaleur dans la peau) sont des « transducteurs » - un terme d’ingénierie qui signifie qu’ils convertissent une forme d’énergie, et les modèles d’information dans cette énergie, en une autre forme de modèles d’énergie. Pour cette raison, il est possible de fournir certaines fréquences d’énergie sonore à la cochlée (récepteur sonore de l’oreille) et à l’appareil vestibulaire (le système d’équilibre), qui la convertissent en modèles électriques d’énergie dans le cerveau. Changez les fréquences du son joué dans l’oreille et, au fil du temps, nous pouvons changer la structure et la fonction des circuits du cerveau. Ce processus, appelé « entraînement », n’est qu’une des façons dont la musique peut modifier la structure du cerveau. Tout cela a été démontré à l’aide de diverses méthodes de haute technologie de balayage du cerveau, telles que celles développées par la chercheuse Nina Krauss, à l’Université Northwestern.


Ainsi, en résumé, l’énergie sonore peut être transmise de manière non invasive dans l’oreille, où elle est convertie en motifs électriques, ce qui influe sur la structure du cerveau neuroplastique."


La thérapie développée par Alfred Tomatis s'est largement répandu puisqu'il y a 2000 praticiens dans le monde (Canada, USA, Chine, Allemagne, Italie...) et est en plein développement.


Il s’agit d’une stimulation neurosensorielle par les sons (programmes de musiques et de voix modifiés) dans le but de capter l’attention du cerveau et développer les facultés motrices, émotionnelles et cognitives. 


On sait que l’écoute de la musique en elle-même a la capacité de créer une véritable «symphonie neuronale» en activant en même temps, une multitude d’aires cérébrales: entrent ainsi dans la danse des aires impliquées dans l’écoute perceptive, dans les émotions (amygdale et cortex orbitofrontal), dans la motricité (cervelet et cortex moteur), mais aussi dans le langage (aire de Broca…) et les représentations visuelles et cinétiques, ainsi que dans la mémoire, pour les airs familiers (hippocampe et cortex frontal). La musique a pour vertu d’augmenter ainsi la connectivité fonctionnelle de notre cerveau, donc sa capacité à associer des informations, même a priori très éloignées. (Hervé Platel, chercheur en neuropsychologie à l’Université de Caen -Inserm, France).


L'Audio-Psycho-Phonologie en utilisant des filtres spécifiques pour cibler les gammes de fréquences défaillantes retravaille en profondeur les bases de l'intégration neuro-psycho-sensorielle du cerveau. A partir de là, les autres interventions ou thérapies (orthophonie, psychomotricité, ....) obtiendront des résultats plus rapides et durables.


Les scientifiques ont longtemps cru qu’il était presque impossible de corriger les dommages subis au cerveau. Or on sait aujourd’hui que le cerveau est capable de se réorganiser grâce à sa plasticité : il possède une capacité extraordinaire d’évoluer, de développer de nouvelles connexions et de modifier la fonction de ses réseaux, et ce à tous âges. 



La thérapie Tomatis utilise pour cela le Brain Activator, un appareil qui va permettre cette gymnastique de l’écoute en filtrant les sons et stimulant ainsi l’écoute à travers la conduction aérienne (conduction du son par l'air grâce à des écouteurs) et la conduction osseuse du son (conduction des sons au travers des os du crâne). 

Cela a pour résultat d'entraîner la musculature de l'oreille moyenne qui va réguler la tension tympanique et favoriser une écoute optimale des sons et une meilleure perception des différentes fréquence par le cerveau.



De récentes recherches  confirment les bénéfices de cette méthode dont les nouvelles études neurophysiologiques.


Stephen Porges de l’Université de l’Illinois à Chicago qui a développé la théorie polyvagale, explique comment le nerf vague agit à travers le système nerveux autonome (automatique-inconscient) pour contrôler nos processus socio-émotionnels. Selon le Dr Porges, de nombreux enfants ayant une déficience sont dans un état de grande anxiété. En conséquence, il leur est difficile de s’occuper des sons à haute fréquence tels que la parole humaine.

Il a montré qu'il existait une relation entre des gammes de fréquences sonores spécifiques et les sentiments de sécurité ou de danger. Quand nous nous sentons en sécurité, le système nerveux parasympathique "éteint" la réaction de fuite ou de lutte. Ce système allume également "un système de l'engagement social", ainsi que les muscles de l'oreille moyenne, nous permettant ainsi d'écouter les autres, d'entrer en relation avec eux. Le Pr. Tomatis a démontré que beaucoup d'enfant en difficulté dans les apprentissages, des difficultés relationnelles, des retards de langage n'arrivent pas à utiliser les muscles de l'oreille interne pour atténuer les fréquences graves, d'où leur incapacité à se syntoniser sur les fréquences de la voix humaine. Pour les enfants souffrant d'autisme, ils peuvent être de ce fait hypersensible au bruit. Exercer le circuit qui contrôle les muscles de l'oreille moyenne permet de réduire l'hypersensibilité et d'accroitre l'"engagement social". Cela a le même bénéfice pour la dyslexie qui peut être comparé à un séjour dans un pays étranger dont on ne maitriserait pas la langue. Concernant les trouble du déficit de l'attention avec et sans hyperactivité, la thérapie par les sons améliore les problèmes d'attention en stimulant toutes les régions sous corticales et en agissant sur le cervelet et sur l'appareil vestibulaire.

Dans la thérapie par les sons, la musique active et amplifie la connexion entre les régions cérébrales chargées de la récompense (qui génère un sentiment de plaisir quand on réussit quelque chose), et l'insula, une structure corticale impliquée dans le fait d'être attentif.


Dr. Peter Schneider dirige le groupe de recherche Musique et cerveau de l'Université de Heidelberg en Allemagne et intervient comme neuroscientifique et physicien au département de neuroradiologie de l’hôpital universitaire de Heidelberg fait paraitre courant 2022 une étude :


  • Heidelberg / Graz: Audioplasticité et neuroplasticité de l’apprentissage musical I- une étude à long terme avec des enfants ayant une éducation musicale intensive et des enfants ayant des difficultés d’apprentissage (ADS, ADHS et LRS), financée par le BMBF dans le domaine de recherche JeKi (focus: éducation musicale, AD(H)D, dyslexie).


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